onstruite par l'évêque Radulphe en 1259, elle renferme son Tombeau, redécouvert en 1839 par Cros-Mayrevieille.
Le tout fut vendu comme bien national en 1791, puis démoli en même temps que l'ancien bâtiment de l'évêché en 1795. L'emplacement fut occupé au long du 19e siècle par une petite vigne. Il ne reste que de pauvres vestiges du cloître, le long de la Chapelle. C'est le Grand Théâtre qui occupe l'espace désormais !

Radulphe, dont il est question ici, était issu d'une famille de serfs, et connut une ascension exceptionnelle !

Le tombeau est à la verticale, contre la paroi Est.

L'évêque est représenté debout grandeur nature sur le sarcophage, qui symbolise la mort et la cérémonie des funérailles de l'évêque, décédé en octobre 1266. La scène des obsèques est particulièrement bien représentée : le cortège des chanoines, et au centre, l'absoute, l'âme du défunt s'élevant vers les cieux, encadrée par deux anges.

Carcassonne > Visite > Basilique > Chapelle de Radulphe
Elle faisait partie, comme le cloître, de l'enclos des chanoines. L'enclos était un grand ensemble, comportant dortoir, réfectoire, salle capitulaire, cuisines, celliers…Il y avait même un puits, qui existait encore au 19e siècle à l'époque des restaurations.

La Chapelle qu'il fit construire était destinée à l'origine à l'infirmerie des chanoines. Elle ne devint tombeau qu'après sa mort. Se trouvant au niveau de l'ancienne cathédrale romane, elle fut comblée jusqu'à mi-hauteur, au niveau de la cathédrale gothique, au 16e siècle. Elle tomba alors plus ou moins dans l'oubli, servit de sacristie. C'est ce qui la sauva !