es quelques rues qui sont au pied de la Cité forment un monde à part à Carcassonne, un petit quartier à la forte personnalité.
Et puis il y a là aussi quelques belles petites choses à regarder, avant de partir à l'assaut de la Cité, ou en en descendant…

Les deux rues principales sont la rue de la Barbacane et la rue de la Trivalle. Petits restos, antiquaires, salles d'expos, … c'est un peu le coin des artistes…

Et tous les ans a lieu un immense vide-grenier dans la Trivalle, qui réunit tous les habitants du quartier, et tous les Carcassonnais. L'ambiance est bon enfant, on y va autant pour chiner que pour tchatcher ! !

Dépassant des toits de la Trivalle se profile le mince clocher de la chapelle du séminaire de Sainte Marie du Sauveur, reconstruite au 16e siècle. C'est à cet endroit que se trouvait il y a très très longtemps la toute première cathédrale de Carcassonne (avant St Nazaire !), et où prêcha le pape Urbain II en 1096……

Plus haut dans la rue, la Maison de Montmorency, dont le nom fait référence à la période des Guerres de Religions à Carcassonne.

Elle a été récemment rénovée, et très bien mise en valeur.

Elle est un peu à l'écart des flux de touristes qui vont de la Cité à la Ville Basse, mais un détour de quelques mètres permet de découvrir cette belle maison du 16e siècle, en pierre et à pans de bois, qui possède également une belle tourelle d'angle circulaire.

Pas bien loin de là, les longues fresques qui déroulent l'histoire de la Croisade ont été réalisées par les Lyonnais de la "Cité de la Création", une référence en matière de murs peints, puisque ceux de la Capitale des Gaules sont célèbres, et qu'on les montre avec fierté aux touristes.

Avec les passages couverts, cela fait encore un petit point commun entre Lyon et Carcassonne...

Enfin, l'Hôtel de Pelletier du Claux, à peu près au milieu de la Trivalle, est une des maisons qui appartenaient aux bourgeois carcassonnais enrichis par le commerce drapier, puis anoblis. Il avait été reconstruit par ses propriétaires après les Guerres de religion, dont ce quartier de la ville, pris entre deux feux, eu particulièrement à souffrir : la Cité était catholique, la Ville Basse protestante...
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"Aquela Trivala, aquel polit quartièr, i a que de gitanas, e de baraquets.

An pas de sandalas, an pas de solièrs. E van far la valsa, aquí jol Pont Vièlh !"