Jusqu'au début du siècle se trouvaient ici des maisons, appuyées sur les hautes murailles.
Tout de suite après les Portes Narbonnaises, une tour un peu spéciale, sans couverture, et percée d'une fenêtre gothique flamboyant. Etonnant cette large ouverture sur une tour de défense ! Il s'agit en fait du chevet de l'église Saint Sernin, détruite en 1793.
La suivante est un peu bizarre aussi dans son genre, un gros bloc rectangulaire plaqué contre la muraille : c'est la Tour du Trauquet (en occitan, trauquet, c'est le " petit trou "). Elle servait en fait à cacher l'entrée d'un souterrain passant sous les Lices et débouchant à l'extérieur de la Cité.
Un peu plus loin sur la gauche, la Tour de la Vade. Impossible de louper cette véritable forteresse à elle toute seule.
Mais continuons notre balade… Les Lices forment un léger virage vers la droite, et défile alors devant nous un ensemble de tours, du 13e siècle pour la plupart. On peut monter au sommet de la Tour St Martin, qui abrite une petite librairie. Même si l'on ne veut rien acheter du tout, l'effort demandé (les escaliers sont raides !) est bien récompensé :
Quelques dizaines de mètres plus loin, les Lices forment un coude, et se rétrecissent subitement.
Devant nous, une nouvelle tour carrée bouche le passage. C'est la Tour de l'évêque. Les lices sont si étroites à cet endroit, que la tour est à cheval sur les deux remparts. Juste après cette tour le passage se rétrécit encore, on touche les deux murs en tendant les bras !